Point Hope's bears (7/10)

1m70 pour 61 kilos, Sydney est un attaquant de poche, mais néanmoins un centre très efficace, capable de gratter des palets importants dans les bandes. Elevé au Canada, à Ottawa, dans la ferveur des Senators, Sydney rêve très tôt de hockey. Son père, gardien dans une équipe amateur, le mettra très jeune sur des patins, alors qu'il l'emmène autant que possible admirer les Sens. Ses bons résultats scolaires permettront à Sydney d'intégrer l'université, et de rejoindre la Ligue universitaire. Il est ensuite drafté à l'âge de 20 ans par les Sens, qui l'envoient dans leur équipe ferme. Il jouera un an à Ottawa avant d'être transféré à Point Hope en début de saison.

Défenseur robuste et solide, Chris a mis du temps à percer dans la NHL. De toute manière, c'est toujours plus difficile quand on est un défenseur comme lui. Mais aujourd'hui, il est reconnu par tous comme un élément important. Pas du type à vous faire gagner un match à lui tout seul, il laisse ça aux avants comme Alexander, mais quelqu'un que l'on remarque dès qu'il est absent quand même. A l'aise dans ses baskets, il espère bien être resigné par Point Hope à la fin de la saison.

Francois n'a pas eu de chance, en un sens. Ce défenseur, encore jeune, a été drafté très tôt par le Canadien de Montréal. Apparemment, beaucoup fondaient en lui des espoirs très importants. Mais tout ne s'est pas bien passé : à 18 ans, il n'avait pas les reins assez solides pour la grande ligue, surtout pas dans une équipe comme la CH, surtout pas en étant Québécois. Avec une pression pareil, il a rapidement craqué, et fait ses valises directement l'Europe, en Elitserien suédoise. Et puis, il y a 2 ans, les Bears l'ont contacté. Il a d'abord refusé, pas envie de retourner vivre une pression folle ... Et puis le défi sportif l'a quand même convaincu. Aujourd'hui, il se sent à sa place dans l'équipe, il joue son rôle, tout se passe bien.

Fils de Scottie Bowman, grand hockeyeur et entraîneur des Bears, seul garçon d'une famille de quatre enfants où il tient la place de l'avant dernier, autant vous dire que Aidan est un combatif! Comment choisir une autre vocation que celle que son père avait lui même suivie? Impossible! Forcé? Pas du tout! Il adore ce sport et travaille dur pour être parmi les meilleurs. Il est arrivé à Point Hope il y a cinq ans mais a commencé le sport très jeune. A peine se tenait-il debout qu'il glissait déjà! Comme tous les enfants Bowman d'ailleurs mais il est le seul à faire du hockey, de toute façon, c'est un sport de mecs! Pas de nanas là-dedans, ou dans les gradins à crier son nom! Il est plutôt populaire mais il ne se repose jamais sur ses lauriers. Étant le fils "de" il n'a de cesse de vouloir se surpasser.

Damian est bon, Damian a du succès, et en plus Damian est beau gosse. Du coup, Damian se fait progressivement détester par ses coéquipiers, qui trouvent qu'il se met trop souvent en avant pour autre chose que le hockey : sortir avec des actrices, faire la fête ... Non pas que ses performances sur la glace en pâtissent, mais il faudrait qu'il arrête de se regarder le nombril et de ne jouer que pour se mettre en avant. Il est temps qu'il trouve l'esprit d'équipe.

Quand Scottie Bowman a recruté Jack Sedin à l'été, tout le monde pensait que c'était pour mieux mettre sur le devant de la scène le gardien maison, la petite pépite Nicklas Yashin. Et beaucoup ont désavoué l'entraîneur des Bears pour ça ! Sedin ? Un gardien surévalué, et trop payé, un "middle-average". Yashin ? Trop jeune, trop vert pour être numéro un en NHL. Mais personne n'avait prévu que Sedin se hisserait au 2ème rang des gardiens, avec un % d'arrêts proche de 93%, et un GAA d'à peine 2,23. La fabuleuse série de Sedin continuera-t-elle ? En attendant, pour 3 millions de dollars par an, c'est la meilleure surprise de l'été chez les Bears.

Prometteur. Très prometteur même. Un futur numéro 1 de NHL. Ce sont les principaux termes qui sont revenus dernièrement pour décrire Nicklas. Et tous sont justifiés, le jeune homme a réellement beaucoup de talent. Il a déjà gardé à plusieurs occasions la cage des Bears, et il attend d'être enfin promu N°1. En attendant, il apprend, il se sait encore un peu vert pour jouer tous les matchs d'une saison.

Scott est le poil-à-gratter de l'équipe. Pas un goon, car il n'a pas la carrure pour ça, mais un joueur présent sur la glace en bonne partie pour gêner les adversaires. A ce titre, il est souvent aligné en penalty kill, d'autant plus qu'il est très polyvalent, et peut osciller entre un poste d'attaquant défensif, ou de défenseur offensif. Il est bien apprécié par ses coéquipiers de Point Hope, mais dans le reste de la ligue beaucoup aimeraient bien le défier ...

Réclamé en sixième ronde par les Sénateurs d'Ottawa lors du repêchage annuel de 2001, Laich évolua au niveau junior dans la Ligue de hockey de l'Ouest pour les Warriors de Moose Jaw et les Thunderbirds de Seattle. Il devient joueur professionnel en 2003 en rejoignant le club affilié aux Sénateurs dans la Ligue américaine de hockey, les Senators de Binghamton. Les Sénateurs l'envoient au cours de cette même saison aux Capitals de Washington en retour des services de Peter Bondra. Dès la saison 2005-06, Brooks Laich obtient un poste permanent dans la LNH. Et lors de la saison 2007-08, il est transféré à Point Hope où il est aligné sur la première ligne avec Alexander Kovileski et Sydney Crews. Il est d'ailleurs devenu le meilleur pote de Sasha, et a passé un an à le convaincre de rester à Point Hope.

Pour Scottie deux choses sont essentielles à sa survie : Sa famille & le hockey. Cet athlète de haut niveau, internationalement connu ne se verrait pas vivre si l'une de ces deux conditions lui était retirée. Il aime sa femme plus que tout au monde, ses enfants sont sa priorités & il pratique de hockey depuis qu'il sait à peine marcher. Scottie est d'origine Irlandaise et c'est bel et bien là bas qu'il a appris à jouer au hockey, pourtant, bien qu'attaché à son pays, il a été contraint de le quitter très tôt. D'abord jeune garçon, alors qu'il était envoyé en "sport & école" puis, une fois adulte, afin de mener la carrière qu'on lui connait aujourd'hui. Scottie a vécu dans beaucoup de pays, seul, puis avec sa femme, Eanna, rencontrée en Irlande durant des vacances méritées au pays. Elle est son premier amour et ils sont toujours ensembles. Scottie à donc vécu une grande partie de son enfance divisée entre l'Irlande et son école de hockey en Russie. Finalement, c'est dans ce froid pays qu'il déménagea pour entamer sa carrière. Il ne partit pas seul puisque Eanna le suivit. Suite à une blessure, Scottie retourna en Irlande avec sa femme, c'est d'ailleurs là qu'ils ont mis au monde Leonor, leur premier enfant. Quelques mois plus tard, Scottie a été recruté dans l'équipe des Mapple Leafs à Toronto. Il s'y est donc installé avec sa femme et ils ont ainsi fondés le reste de la famille là-bas. Il y a 5 ans à reçu une offre très alléchante. On lui a offert de devenir coach pour une nouvelle équipe de la LNH qu'ils désiraient créer en Alaska. Scottie n'a pas su dire non et il a déménagé à nouveau et cette fois-ci, pour le grand nord et ce avec toute sa famille.

D'origine russe, Alexander a d'ailleurs passé une bonne partie de sa vie dans son pays natal. Il a débuté le hockey sur glace en même temps qu'il apprenait à marcher, et cette passion l'a toujours poursuivie. A 17 ans, il intègre une équipe de la ligue russe, et commence à faire des étincelles dès sa 2ème saison là-bas. Il sera drafté l'année suivante, à 19 ans, pour rejoindre la NHL pour un parcours impressionnant. Nommé MVP (Most Valuable Player) dès sa première année, il maque de remporter une coupe Stanley pour sa 3ème année, à tout juste 22 ans. Il est ensuite envoyé à Hope Point, au départ malgré lui. Aujourd'hui, la franchise s'est rebâtie autour de lui, il a un gros contrat de plusieurs années, et il vient de se fiancer à sa copine (et accessoirement agent). Tout roule pour lui non ?